Titre original : « One nation, One king ».

Donc le titre devrait être : « Une nation, un roi ».
Mais on a eu peur de ce mot : la nation = le nationalisme = la guerre.

On a donc préféré écrire « le peuple » mais avec une majuscule, histoire de lui donner un vernis de noblesse.

Le peuple, c'est taillable et corvéable à merci, c'est illettré, c'est facilement influençable, ça s'achète et ça se tait.
Le populo, ça à seulement besoin de vinasse et de spectacles et ça ne s'occupe pas de politique, ça travaille et ça pond des chiards.
La populace, ça gueule parfois, ça se rue en masse dans les rues, ça se croit souverain mais ça se mate à coups de gourdins et ça rentre docilement au bercail.

La révolution de 1789 a été initiée par la bourgeoisie qui se voyait refuser l'accès aux hautes fonctions de l'état, préemptées par les prérogatives exorantes de l'aristocratie (qui se prétendait noble) et par un népotisme révoltant qui trop souvent confiait à des individus incompétents des tâches bien rémunérées.

Il fallait mettre un terme à cet archaïsme qui bloquait le pays.
Une monarchie constitutionnelle à l'anglaise fut d'abord envisagée. Louis Capet céda tous ses privilèges.
Cela ne suffit pas, le peuple avait soif de vengeance.
La bourgeoisie fut rapidement débordée par les extrémistes. Les têtes des époux royaux ne suffirent pas non plus.

La « Terreur » et son cortège d'horreurs s'installa au pouvoir.

Mais heureusement, une femme, Thérésa Cabarrus (épouse Tallien) initia le retour à la paix civile.
Vive le Directoire ! Vive les Merveilleuses !